Modernisme & Nouvelle Théologie
Sur cette page sont référencées les études traitant plus particulièrement des erreurs modernistes en amont de Vatican II. Elles sont centrées principalement autour de deux manifestations du modernisme : 1°) la Crise Moderniste à strictement parler (début XXè), avec un Modernisme pur, condamné par Saint Pie X ; et 2°) l'essor de la Nouvelle Théologie (à partir des années 1930), avec un Modernisme plus discret et raffiné, condamné par Pie XII, et qui sera malgré tout adopté et enseigné par le faux Concile Vatican II. Les deux mouvements étant intimement liés et ne faisant réellement qu'un, les études seront classées ensemble, suivant plus ou moins l'ordre chronologique de la question traitée, des débuts du Modernisme jusqu'à la "canonisation" de la Nouvelle Théologie par Vatican II. Les différentes études traitent surtout des notions fondamentales de la Théologie, attaquées par les modernistes, telles les notions de Vérité, de Foi, de Mystère, de Révélation, de Dogme, de Surnaturel... Certaines études peuvent être assez ardues.
- L'Acte de Foi est-il raisonnable ? -- Par le R.P. M. B. Schwalm O.P., 1896. "Nous ne demandons à personne de croire sans raisons de croire ; loin de là, nous ne voudrions point parmi nous, de cette foi irrationnelle et aveuglément sentimentale ; nous n'avons jamais souffert qu'on l'offrît, sous prétexte d'humilier la raison, à ces incroyants dont le cœur cherche, mais dont l'esprit demeure étranger, sinon hostile à la foi. Avec saint Thomas et avec l'Église, nous demandons à ceux de nos contemporains qui cherchent la croyance, de la chercher aussi avec leur raison : nous avons de quoi les satisfaire. Et qu'ils cherchent de même, ces chrétiens dont la raison mal éclairée s'inquiète et dont le cœur se réfugierait dans une vague foi de complaisance." Article à lire en ligne ou en pdf.
- La Nouvelle Théologie où va-t-elle ? -- Par le R.P. Réginald Garrigou-Lagrange O.P., 1946. "Où va la nouvelle théologie ? Elle revient au modernisme. [...] La vérité n'est plus la conformité du jugement avec le réel extramental et ses lois immuables, mais la conformité du jugement avec les exigences de l'action et de la vie humaine qui évolue toujours. A la philosophie de l'être ou ontologie se substitue la philosophie de l'action qui définit la vérité en fonction non plus de l'être mais de l'action. On revient ainsi à la position moderniste : « Veritas non est immutabilis plus quam ipse homo, quippe quae cum ipso, in ipso et per ipsum evolvitur »." Article à lire en ligne ou en pdf.
- Vérité et Immutabilité du Dogme. -- Par le R.P. Réginald Garrigou-Lagrange O.P., 1947. "Nous ne pouvons donc que maintenir ce que nous avons dit en particulier en ce qui concerne la définition traditionnelle de la vérité « adaequatio rei et intellectus », la conformité du jugement avec le réel et ses lois immuables. Cette définition n'est pas chimérique, il ne faut pas lui en substituer une autre qui glisse vers le pragmatisme. Ce serait blesser mortellement l'intelligence ; ce serait oublier que cette définition traditionnelle est supposée par tous les Conciles et requise pour l'immutabilité du dogme." Article à lire en ligne ou en pdf.
- De l'Indifférentisme et du Libéralisme. -- Par le R.P. Réginald Garrigou-Lagrange O.P., 1945. "Les erreurs modernes sur la liberté religieuse. Étude historique et critique. 1. De l’indifférentisme absolu et du laïcisme qui nie la nécessité de toute religion même naturelle. 2. De l’indifférentisme modéré ou du latitudinarisme, selon lequel toutes les religions ou au moins toutes les formes du Christianisme sont bonnes et sont des voies de salut. 3. Du libéralisme qui défend la liberté civile de toute sorte de culte comme convenable à la raison et à l’esprit chrétien." Article à lire en ligne ou en pdf.
- Du Devoir de Recevoir la Révélation proposée par l'Eglise Catholique. -- Par le R.P. Réginald Garrigou-Lagrange O.P., 1945. "Démonstration de la nécessité pour l’individu et pour l’Etat de professer la vraie religion. 1. Chaque homme en particulier doit professer la religion naturelle, ou la religion en général. 2. Tout homme doit recevoir la révélation divine suffisamment proposée, ou la rechercher. 3. L’autorité et la société civiles doivent recevoir la révélation divine." Article à lire en ligne ou en pdf.