Question
I :
Les
églises schismatiques et/ou hérétiques
font-elles
partie de l’Église du Christ ?
Par
Monseigneur Donald J. Sanborn
Catholic
Restoration,
Septembre-Octobre 2004.
EtudesAntimodernistes.fr,
Juin 2016.
ENSEIGNEMENT
DE VATICAN II
ET
DES DÉCLARATIONS ET DOCUMENTS POSTÉRIEURS
-
Cette
communion existe spécialement avec les Églises
orientales
orthodoxes qui, bien que séparées du Siège de
Pierre, restent unies à l’Église
Catholique
par des liens très étroits, comme la succession
apostolique et l'Eucharistie valide, méritant
par conséquent le titre d’Églises
particulières.
(CONGRÉGATION
POUR LA DOCTRINE DE LA FOI. Lettre
aux Évêques de l’Église Catholique sur
Certains Aspects de l’Église Comprise comme Communion.
[1992],
17)
-
Par
conséquent, l'Église du Christ est présente et
agissante dans ces Églises, malgré l'absence de la
pleine communion avec l'Église catholique,
provoquée par leur non-acceptation de la doctrine catholique
du Primat, que l'Évêque de Rome, d'une façon
objective, possède et exerce sur toute l'Église
conformément à la volonté divine. (Dominus
Iesus,
17)
-
Dans
ces assemblées vraiment plénières, les
communautés ecclésiales de divers pays rendent réel
le deuxième chapitre fondamental de Lumen
Gentium
qui
traite des nombreuses « sphères »
d'appartenance à l’Église en tant que Peuple de
Dieu et du lien qui existe avec elle, même de la part de
celles
qui
n'en font pas encore partie. (Jean
Paul II, Discours
à la Curie Romaine,
28 juin 1981)
ENSEIGNEMENT
DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE
ET
COMMENTAIRE
-
Celui
qui se sépare de ce Siège [Romain] ne peut pas espérer
demeurer dans l’Église ;
celui qui mange l'agneau en dehors de celle-ci n'a aucun partage
avec
Dieu. [Pie
IX,
Encyclique
Amantissimus,
18 avril 1862]
Commentaire :
L'ecclésiologie
de Vatican II est hérétique puisqu'elle affirme que les
sectes non-catholiques sont des Églises particulières
qui appartiennent à l'Église du Christ. L'enseignement
catholique est que l'Église du Christ est exactement
la même chose
que
l’Église Catholique Romaine, et que ceux qui sont
séparés de l'Église Catholique Romaine sont
séparés de l’Église du Christ et du Christ
lui-même.
-
Ceci
[cette nouveauté] peut se résumer ainsi, qu'elle
suppose que
la
vraie Église de Jésus Christ est composée
en
partie de
l’Église
Romaine, établie et propagée dans le monde entier, et
en partie
du
schisme de Photius et de l'hérésie Anglicane, lesquels
ont, avec l’Église de Rome, un seul
Seigneur,
une seule
foi,
un seul
baptême.
[Pie
IX,
Lettre du Saint Office, 16 septembre 1864, aux évêques
anglais]
Commentaire :
La
nouvelle ecclésiologie avait déjà été
condamnée en 1864. Bien que les apologistes de Vatican II
affirment que leur théorie n'est pas la même que la
« Branch Theory », qui est ici condamnée,
elle l'est de fait : l’Église du Christ est
composée de plusieurs parties qui diffèrent par la foi
et le gouvernement.
-
Cette
nouveauté est d'autant plus dangereuse qu'elle est présentée
sous les apparences de la piété et d'une sollicitude
ardente pour l'unité de la société Chrétienne.
Le fondement sur lequel elle est bâtie est tel qu'il
renverse complètement la constitution divine de
l’Église. [Pie
IX, Lettre du Saint Office, 16 septembre 1864, aux évêques
anglais]
Commentaire :
La
nouvelle ecclésiologie est hérétique,
car elle détruit
la constitution divine de l’Église.
-
Mais
maintenant, celui qui considère avec attention, et médite
sur la condition des diverses sociétés religieuses
divisées entre elles et séparées de l’Église
Catholique... se rendra facilement compte qu'aucune des ces
sociétés ni toutes ces sociétés
ensemble, ne constituent d'aucune façon ni ne sont cette
Église une et catholique, que le Christ Seigneur a fondée,
a constituée, et a voulue ; et qu'on ne peut absolument
pas leur donner le titre de membre ou partie de cette Église,
puisqu'elles sont visiblement séparées de l'unité
catholique. [Pie
IX, Lettre Jam
vos omnes, 13 septembre
1868, aux protestants et autres non-catholiques]
Commentaire :
Vatican
II contredit directement l'enseignement du Pape Pie IX.
-
Celui
qui abandonne la chaire de Pierre sur laquelle est fondée
l’Église, se ment à lui-même en se disant
être dans l’Église ; puisque qu'il est
déjà schismatique et pécheur, celui qui dresse
une autre chaire contre l'unique chaire du Bienheureux Pierre, de
laquelle tous reçoivent les droits d'une vénérable
communion. [Pie IX,
Encyclique Quartus
supra, 6 janvier 1873,
aux Arméniens]
Commentaire :
Par
conséquent les schismatiques, qui répudient l'autorité
du Pape, et qui élèvent des chaires contre lui, ne sont
pas dans l'Église et ne sont pas en communion avec elle.
-
La
doctrine catholique la plus élémentaire enseigne que
personne ne peut être considéré comme évêque
légitime s'il n'est pas uni par la communion de foi et de
charité à la Pierre sur laquelle a été
bâtie l’Église du Christ,
s'il n'adhère pas au Pasteur Suprême auquel ont été
confiées toutes les brebis, afin qu'il de les paître,
s'il n'est pas lié à celui qui a le devoir de
confirmer ses frères qui sont en ce monde. [Pie
IX, Encyclique Etsi
multa,
21 novembre 1873]
Commentaire :
Par
conséquent, les évêques schismatiques ne sont pas
des évêques légitimes, et leurs « Églises »
ne sont pas légitimes.
-
Mais
quiconque dans sa manière de penser ou d'agir se sépare
de son pasteur et du pasteur suprême, le Pontife romain, n'a
plus aucun lien avec le Christ : « Celui
qui vous écoute, m'écoute ; et celui qui vous
méprise, me méprise » (Luc X:16) :
quiconque en effet est étranger au Christ, dissipe
plutôt qu'il n'amasse. [Léon
XIII, Lettre Officio
sanctissimo, 22
décembre 1887, aux évêques de Bavière]
Commentaire :
Par
conséquent, les sectes schismatiques et les sectes hérétiques
n'ont
plus aucun lien avec le Christ.
Elles ne sont pas des « Églises particulières »
qui sont en « communion partielle » avec
l'Église Catholique, et qui font partie de l'Église du
Christ. En fait, elles dispersent,
contre le Christ, par leurs activités.
-
Mais
quand nous examinons les faits, nous constatons que Jésus-Christ
n'a point institué une Église composée de
plusieurs communautés de nature similaire, mais distinctes
les unes des autres, et non rattachées entre elles par ces
liens, qui rendent l’Église unique et indivisible selon
ce que nous professons dans le symbole de la foi : « Je
crois en une Église. » [Léon
XIII, Encyclique Satis
cognitum, 29 juin 1896]
Commentaire :
La
nouvelle ecclésiologie contredit directement l'enseignement du
Pape Léon XIII, qui exclut ici la notion de l'Église du
Christ comme une
chose
consistant en une union de plusieurs « Églises »
distinctes. Il identifie l'ecclésiologie traditionnelle avec
le Credo lui-même ; celle-ci appartient donc à la
foi.
-
L’Église
du Christ est donc une et perpétuellement la même :
quiconque se sépare d'elle, s'éloigne de la volonté
et de l'ordre du Christ Seigneur, il quitte le chemin du salut et
s'engage sur celui de la perdition. « Quiconque est
sépare de l’Église est uni à
une adultère. Il a renoncé aux
promesses faites à l’Église, et celui qui
quitte l’Église du Christ ne
parviendra point aux récompenses du Christ… Celui qui
ne garde pas cette unité, ne garde pas la loi de Dieu, il
ne garde pas la foi du Père et du Fils, il ne garde pas la
vie ni le salut. » (S. Cyp. De cath. Eccl. Unitate).
[Léon XIII, Encyclique
Satis cognitum,
29 juin 1896]
Commentaire :
Les
sectes schismatiques et hérétiques sont donc unies
à une adultère,
selon les mots du pape Léon et de saint Augustin. Ceci est
tout à fait différent de la théorie de
« l'Église particulière » de
Vatican II. Selon l'Église catholique, ce sont des « Églises
adultères. »
Ainsi,
ceux qui sont membres des « Églises adultères »
iront en enfer, à moins qu'ils ne
soient
excusés de faute par une ignorance invincible.
-
Pénétrée
à fond de ses principes et soucieuse de son devoir, l’Église
n'a jamais rien eu de plus à cœur, rien poursuivi avec
plus d'effort, que de conserver de la façon la plus parfaite
l'intégrité de la foi. C'est pourquoi elle a
regardé comme des rebelles déclarés, et chassé
loin d'elle tous ceux qui ne pensaient pas comme elle, sur n’importe
quel point de sa doctrine. Les Ariens, les Montanistes, les
Novatiens, les Quartodécimans, les Eutychiens n'avaient
assurément pas abandonné la doctrine catholique tout
entière, mais seulement telle ou telle partie : et pourtant
qui ne sait qu'ils ont été déclarés
hérétiques et rejetés du sein de l’Église ?
Et un jugement semblable a
condamné tous les fauteurs de doctrines erronées qui
ont apparu dans la suite aux différentes époques de
l'histoire. « Rien ne saurait être plus
dangereux que ces hérétiques qui, conservant en tout
le reste l'intégrité de la doctrine, par un seul mot,
comme par une goutte de venin, corrompent la pureté et la
simplicité de la foi que nous avons reçue de la
tradition dominicale, puis apostolique » (Auctor,
Tractalus de Fide
Orthodoxa contra Arianos).
Telle a été toujours la coutume de l’Église,
appuyée par le jugement unanime des saints Pères,
lesquels ont toujours regardé comme exclu de la communion
catholique et hors de l’Église quiconque se sépare
le moins du monde de la doctrine enseignée par le magistère
authentique. [Léon
XIII, Encyclique Satis
cognitum, 29 juin 1896]
Commentaire :
Loin
d'être des « Églises particulières »
en communion partielle avec l'Église Catholique Romaine, les
sectes schismatiques et hérétiques sont des rebelles et
expulsées des rangs de ses enfants.
Le
fait que les sectes schismatiques et hérétiques
professent des doctrines catholiques ne pas en aucune façon
les sauver de l'expulsion de l'Église du Christ.
Il
n'y a rien de plus dangereux que les sectes qui admettent presque
toute
la
doctrine catholique, mais qui empoisonnent leurs disciples avec ne
serait-ce qu'une seule
hérésie.
Tel est le cas et des
sectes
schismatiques et des sectes
hérétiques,
soi-disant « Églises particulières »
et « moyens de salut. »
Ceux
qui adhèrent à une seule doctrine contraire à
l'enseignement de l'Église Catholique Romaine doivent être
considérés comme étrangers
à l'Église.
Par conséquent, ils ne sont pas en « communion
partielle. »
-
Ceux
qui prennent le Christ, il faut qu'ils Le prennent tout entier. « Le
Christ tout entier, c'est une tête et un corps : la tête,
c'est le Fils unique de Dieu ; le corps, c'est Son Église :
c'est l'époux et l'épouse, deux en une seule chair.
Tous ceux qui ont à l'égard de la tête un
sentiment différent de celui des Écritures Saintes ont
beau se trouver dans tous les lieux où est établie
l’Église, ils ne sont point dans l’Église.
Et de même, tous ceux qui pensent comme l’Écriture
Sainte au sujet de la tête, mais qui ne vivent point en
communion avec l'unité de l’Église, ils ne sont
point dans l’Église. » [Léon
XIII, Encyclique Satis
cognitum, 29 juin 1896]
Commentaire :
Les
sectes schismatiques et hérétiques, ainsi, ne
communiquent pas à l'unité de l'Église, ne sont
pas dans l'Église,
parce qu'ils adhèrent à une fausse doctrine et ne sont
pas en union avec Rome. Elles ne sont pas « unies à
l'Église catholique par des liens très étroits. »
-
Or,
ceux qui se déclarent chrétiens ne peuvent pas,
pensons-nous, refuser de croire que le Christ a fondé une
Église, et une Église unique ; mais si, en outre,
on leur demande de quelle nature doit être, suivant la volonté
de son Fondateur, cette Église, alors tous ne s'entendent
plus. Par exemple, un bon nombre d'entre eux nient que l’Église
doive être visible et décelable extérieurement,
en ce sens, du moins, qu'elle doive se présenter comme un
seul corps de fidèles unanimes à professer une seule
et même doctrine sous un seul magistère et un seul
gouvernement; pour eux, au contraire, l’Église visible
n'est rien d'autre
qu'une fédération réalisée entre les
diverses communautés de chrétiens malgré leurs
adhésions à des doctrines différentes et même
contradictoires. [Pie XI,
Encyclique Mortalium
Animos, 6 janvier 1928]
Commentaire :
Ceci
est une description exacte
de
l'ecclésiologie de Vatican II.
-
Ils
ajoutent que l’Église, en elle-même, de
sa nature, est divisée en parties, c'est-à-dire
constituée de très nombreuses églises ou
communautés particulières, encore séparées,
qui, malgré quelques principes communs de doctrine, diffèrent
pour tout le reste ; que chaque église jouit de droits
parfaitement identiques. [Pie
XI, Encyclique Mortalium
Animos, 6 janvier 1928]
Commentaire :
L'ecclésiologie
de Vatican II, ici condamnée par Pie XI.
-
S'ils
le faisaient [i.e. si les fidèles participaient à des
réunions œcuméniques], ils accorderaient une
autorité à une fausse religion chrétienne,
entièrement étrangère à l'unique Église
du Christ. [Pie XI, Encyclique Mortalium Animos, 6 janvier
1928]
Commentaire :
L'ecclésiologie
œcuménique de Vatican II, qui est le fondement des
rassemblements œcuméniques, est une forme erronée
de la religion chrétienne, tout à fait étrangère
à l'unique Église du Christ.
-
Comment,
dès lors, concevoir la légitimité d'une sorte
de pacte chrétien, dont les adhérents, même dans
les questions de foi, garderaient chacun leur manière
particulière de penser et de juger, alors même qu'elle
serait en contradiction avec celles des autres ? [Pie
XI, Encyclique Mortalium
Animos, 6 janvier 1928]
Commentaire :
Ce
que le pape Pie XI trouve inimaginable est exactement ce que Vatican
II présente comme l'Église universelle.
-
Il
n'est pas permis, en effet, de procurer la réunion des
chrétiens autrement qu'en poussant au retour des dissidents à
la seule véritable Église du Christ, puisqu'ils ont eu
jadis le malheur de s'en séparer. [Pie
XI, Encyclique Mortalium
Animos, 6 janvier 1928]
Commentaire :
Les
schismatiques et hérétiques, par conséquent, ont
abandonné
la
véritable Église du Christ, et ne sont pas des
« Églises particulières » qui
font partie de l'Église du Christ.
-
Le
corps mystique du Christ, c'est-à-dire l’Église,
étant un (I Cor., XII, 12), formé de parties liées
et coordonnées (Eph. IV, 16) à l'instar d'un corps
physique, il est absurde et ridicule de dire qu'il peut se
composer de membres épars et disjoints ; par
suite, quiconque ne lui est pas uni n'est pas un de ses membres et
n'est pas attaché à sa tête qui est le Christ
(Eph.V, 30; 1,22). [Pie XI,
Encyclique Mortalium
Animos, 6 janvier 1928]
Commentaire :
L'ecclésiologie
de Vatican II est
absurde
et ridicule.
Les sectes schismatiques et hérétiques ne sont pas
membres du Corps Mystique, qui est la véritable Église
du Christ, mais sont séparées de celui-ci et du Christ.
-
Or,
dans cette unique Église du Christ, personne ne se
trouve, personne ne demeure,
si, par son obéissance, il ne reconnaît et n'accepte
l'autorité et le pouvoir de Pierre et de ses légitimes
successeurs. [Pie XI, Encyclique Mortalium
Animos, 6 janvier 1928]
Commentaire :
Les
sectes schismatiques et hérétiques ne font pas partie
de l'Église du Christ parce qu'elles rejettent l'autorité
du Pontife Romain.
-
Car
si l'unité personnelle du Christ est l'exemple auquel Il
voulut Lui-même conformer l'union étroite de la société
chrétienne, celle-ci évidemment ne pourrait jamais
être le fruit d'une alliance entre des éléments
divisés par la discorde, mais seulement d'une
hiérarchie unique, d'un magistère suprême
unique, d'une loi de croyance unique, et d'une foi chrétienne
unique. [Pie XI, Encyclique
Lux Veritatis,
25 décembre 1931]
Commentaire :
Par
conséquent l’Église du Christ ne peut pas être
une union ou un corps de plusieurs « Églises »
qui diffèrent entre elles par le gouvernement et la doctrine,
mais doit être unie par une hiérarchie
unique, une autorité suprême d'enseignement unique, une
règle de foi unique, et une foi unique embrassée par
tous les Chrétiens.
Donc
l'ecclésiologie de Vatican II est fausse.
-
Or,
pour définir, pour décrire cette véritable
Église de Jésus-Christ - celle qui est
sainte, catholique, apostolique, romaine -,
on ne peut trouver rien de plus beau, rien de plus excellent, rien
enfin de plus divin que cette expression qui la désigne comme
« le Corps mystique de Jésus-Christ. »
[Pie XII, Encyclique Mystici
Corporis, 29 juin 1943]
Commentaire :
Par
conséquent le vraie Église du Christ est
l’Église
Romaine, sainte, Catholique, apostolique,
qui
est
le
Corps Mystique du Christ. Ce n'est
pas
une
collection ou un corps « d’Églises
particulières » qui diffèrent par la
doctrine, les sacrements et le gouvernement. En d'autres termes :
Vraie
Église du Christ = l’Église Catholique Romaine =
le Corps Mystique du Christ.
-
C'est
donc s'éloigner de la vérité divine que
d'imaginer une Église qu'on ne pourrait ni voir ni toucher,
qui ne serait que « spirituelle, » dans
laquelle les nombreuses communautés chrétiennes,
bien que divisées entre elles par la foi, seraient pourtant
réunies par un lien invisible. [Pie
XII, Encyclique Mystici
Corporis, 29 juin 1943]
Commentaire :
Par
conséquent ceux qui adhèrent à l'ecclésiologie
de Vatican II s'éloignent
de la vérité divine.
-
Seuls
font partie des membres de l’Église ceux qui ont reçu
le baptême de régénération et professent
la vraie foi, qui, d'autre part, ne se sont pas pour leur
malheur séparés de l'ensemble du Corps,
ou n'en ont pas été retranchés pour des fautes
très graves par l'autorité légitime.
[Pie XII, Encyclique Mystici
Corporis, 29 juin 1943]
Commentaire :
Le
schisme et l'hérésie séparent automatiquement
quelqu'un de l’Église ; donc les schismatiques et
les hérétiques ne sont pas membres de l’Église.
-
Par
conséquent, comme dans l'assemblée véritable
des fidèles il n'y a qu'un seul Corps, un seul Esprit, un
seul Seigneur et un seul Baptême, ainsi ne peut-il y avoir
qu'une seule foi ; et celui qui refuse d'écouter
l’Église doit être considéré,
d'après l'ordre du Seigneur, comme un païen et
un publicain. Et ceux qui sont divisés pour des raisons de
foi ou de gouvernement ne peuvent vivre dans ce même Corps ni
par conséquent de ce même Esprit divin. [Pie
XII, Encyclique Mystici
Corporis, 29 juin 1943]
Commentaire :
Les
hérétiques et les schismatiques, ainsi, sont exclus du
Corps Mystique du Christ qui est la véritable unique Église
du Christ, et qui s'identifie exclusivement avec l’Église
Catholique Romaine. Par conséquent les sectes schismatiques et
hérétiques ne sont pas des « Églises
particulières » qui appartiennent à l’Église
du Christ, et elles n'ont pas « des liens très
étroits » avec l’Église Catholique.
Elles sont comme des païens
et des publicains.
-
Ceux-là
se trompent donc dangereusement qui croient pouvoir s'attacher au
Christ Tête de l’Église sans adhérer
fidèlement à son Vicaire sur la terre. [Pie XII,
Encyclique Mystici
Corporis, 29 juin 1943]
Commentaire :
Il
par conséquent erroné de dire que les schismatiques et
les hérétiques sont attachés au Christ, Tête
de l’Église, puisqu'ils répudient l'autorité
du Pontife Romain.
-
Ce
que Nous venons de dire de l’Église universelle doit
être également affirmé des communautés
particulières de chrétiens, tant orientales que
latines, qui forment ensemble une seule Église catholique :
c'est Jésus-Christ qui les gouverne par la voix et la
juridiction de chaque évêque. [...] Pourtant, dans leur
gouvernement, ils ne sont pas pleinement indépendants, mais
ils sont soumis à l'autorité légitime
du Pontife de Rome, et s'ils
jouissent du pouvoir ordinaire de juridiction, ce pouvoir leur est
immédiatement communiqué par le Souverain Pontife.
[Pie XII, Encyclique Mystici
Corporis, 29 juin 1943]
Commentaire :
L'ecclésiologie
du Pape Pie XII concernant les « Églises
particulières » est substantiellement différente
de celle de Vatican II. Seulement les Églises soumises au
Pontife Romain sont inclues dans la catégorie des
« communautés Chrétiennes. »
-
La
doctrine catholique doit par conséquent être proposée
et exposée totalement
et intégralement ;
il n'est pas permis de passer sous silence ou de voiler
par des termes ambigus ce que la vérité catholique
enseigne sur la vraie nature et les étapes de la
justification, sur la constitution de l’Église, sur la
primauté de juridiction du Pontife Romain, sur la seule
véritable union par le retour des chrétiens séparés
à l'unique véritable Église du Christ. [Pie
XII, Instruction du Saint Office, aux Évêques, 20
décembre 1949]
Commentaire :
Ce
que le Pape Pie XII condamne ici est exactement ce que Vatican II
enseigne et fait.
-
L’Église
établie sur Pierre et ses successeurs, et seulement elle,
devait être l’Église du Christ,
une en soi, et qui doit durer jusqu'à la fin des temps
moyennant la soumission à un chef personnel et visible. [Pie
XII, Allocution aux étudiants de Rome, 30 janvier 1949]
Commentaire :
L’Église
du Christ ne peut donc pas être composée de ceux qui ne
sont pas soumis au Pontife Romain. Par conséquent les sectes
schismatiques et hérétiques ne sont pas des « Églises
particulières » qui appartiennent à l’Église
du Christ, et elles n'ont pas non plus de « liens très
étroits » avec l’Église Catholique.
-
Certains
estiment qu'ils ne sont pas liés par la doctrine que Nous
avons exposée il y a peu d'années dans notre lettre
Encyclique et qui est fondée sur les sources de la
« révélation, » selon
laquelle le Corps Mystique et l’Église catholique
romaine sont une seule et même chose. Quelques-uns
réduisent à une formule vaine la nécessité
d'appartenir à la véritable Église pour obtenir
le salut éternel. [Pie XII, Encyclique Humani
Generis, 12 août
1950]
Commentaire :
Si
le Corps Mystique du Christ et l’Église Catholique
Romaine sont une seule et même chose, alors les sectes
schismatiques et hérétiques sont détachées
du Corps Mystique, car elles sont détachés de l’Église
Catholique Romaine.
-
Une
communauté Chrétienne qui agirait ainsi [séparée
du Siège Apostolique] sécherait comme le
rameau émondé de la vigne et
ne pourrait pas produire les fruits du salut. [Pie
XII, Lettre Apostolique Cupimus
in primis, 18 janvier
1952, aux catholiques de Chine]
Commentaire :
Donc
les sectes hérétiques et schismatiques ne sont pas des
« Églises particulières, » mais
des rameaux
émondés de la vigne,
et ne produisent pas de fruit salutaire.
-
L’Église
est un bercail qui a un Pasteur suprême invisible, le Christ
lui-même, lequel cependant voulut que tienne sa place sur la
terre un Pasteur visible, le Pape. [Pie
XII, Allocution aux prédicateurs de Carême, 27 mars
1953]
Commentaire :
Les
schismatiques et les hérétiques sont donc en dehors du
bercail du Christ, puisqu'ils ne sont pas soumis au Pape.
-
Pour
être Chrétien l'on doit être Romain ; on
doit reconnaître l'unicité de l’Église du
Christ, qui est gouvernée par un unique successeur du Prince
des Apôtres, qui est l’Évêque de Rome, le
Vicaire du Christ sur la terre. [Pie
XII, Allocution aux pèlerins irlandais, 8 octobre 1857]
Commentaire :
Par
conséquent ceux qui ne sont pas Romains ne sont pas Chrétiens.
Ceux qui ne reconnaissent pas l'unicité de l’Église,
qui
est gouvernée par le Pontife Romain,
ne sont pas Chrétiens.